Burkina Faso
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Private Sector
De nos jours, cette économie est fortement marquée par une prédominance du secteur primaire constitué de l’agriculture, l’élevage, la pêche, la faune et dans une moindre mesure les forêts. Ce secteur occupe 70% de la population active du Burkina Faso. La promotion du secteur privé intervenue suite à la libéralisation de l’économie a permis aux secteurs secondaire et tertiaire d’accroître leurs performances et sont devenus par la suite les secteurs clés de la croissance économique.
Urbanization Plans
Au Burkina Faso, le taux d’urbanisation est passé successivement de 6,4 % en 1975 à 12,7 % en 1985, puis à 15,5 % en 1996. En l’an 2006, ce taux est estimé à 20,3% et pourrait atteindre 35 % à l’horizon 2026. Ces taux d’urbanisation tels que présentés sont parmi les plus faibles de la sous-région. C’est dire que le plus grand nombre de ménages vivent dans le milieu rural où l’habitat est caractérisé par la prédominance des constructions de type traditionnel. Dans les villes, l’habitat a subi une mutation, passant du type traditionnel au type moderne du fait des échanges internationaux et de l’influence occidentale ayant introduit de nouveaux matériaux de construction.
Économie
Généralités
L’économie du Burkina Faso à son indépendance en
1960, était essentiellement basée sur l’agriculture d’exportation. Le secteur industriel qui était à un stade embryonnaire a maintenu le pays dans une dépendance pour
la majorité des produits manufacturés vis-à-vis de la Métropole. Il en est de même pour les infrastructures de base telles que le transport, l’électricité et le système d’éducation qui étaient également peu développées. Après les indépendances jusqu’au début des années 1990, le Burkina Faso a orienté son économie vers un modèle axé sur le développement d’entreprises publiques notamment dans des activités de type commercial, laissant peu de place à l’initiative privée. Durant cette période, le pays a connu une période de
croissance relativement continue mais erratique, caractérisée
par des déséquilibres internes et externes avec quelques moments de récession. En 1991 sous l’ère de la démocratie et des réformes, le Burkina Faso s’est engagé dans un processus d’ajustement structurel et de libéralisation économique, avec le soutien des institutions financières internationales. Ce processus qui tient compte d’un programme de privatisations
de certaines entreprises publiques avait pour objectif d’accroître le rôle du secteur privé dans l’économie burkinabè.
1960, était essentiellement basée sur l’agriculture d’exportation. Le secteur industriel qui était à un stade embryonnaire a maintenu le pays dans une dépendance pour
la majorité des produits manufacturés vis-à-vis de la Métropole. Il en est de même pour les infrastructures de base telles que le transport, l’électricité et le système d’éducation qui étaient également peu développées. Après les indépendances jusqu’au début des années 1990, le Burkina Faso a orienté son économie vers un modèle axé sur le développement d’entreprises publiques notamment dans des activités de type commercial, laissant peu de place à l’initiative privée. Durant cette période, le pays a connu une période de
croissance relativement continue mais erratique, caractérisée
par des déséquilibres internes et externes avec quelques moments de récession. En 1991 sous l’ère de la démocratie et des réformes, le Burkina Faso s’est engagé dans un processus d’ajustement structurel et de libéralisation économique, avec le soutien des institutions financières internationales. Ce processus qui tient compte d’un programme de privatisations
de certaines entreprises publiques avait pour objectif d’accroître le rôle du secteur privé dans l’économie burkinabè.
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Burkina Faso
Sur le plan administratif le Burkina Faso est subdivisé en13 régions dirigées chacune par un gouverneur de région. Chaque région est constituée par un ensemble de provinces dirigées par des Hauts-commissaires. Les provinces au nombre de 45 sont subdivisées en Départements ayant chacun à leur « tête » des préfets. Le département est formé par un ensemble de villages dirigés par les chefs de villages assistés aujourd’hui par des Responsables administratifs villageois (RAV) qui sont les répondants de l’Administration dans les villages Les communes rurales et urbaines sont administrées par desmaires.
